Des Chemins du Bad et de Marckolsheim : Artolsheim - Baldenheim - Boesenbiesen - Bootzheim - Elsenheim - Heidolsheim - Hessenheim - Mackenheim - Marckolsheim - Mussig - Ohnenheim - Richtolsheim et Schwobsheim. |
Les paroisses |
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L'origine du nom du village pourrait provenir du nom germanique de Hesso, du nom de la région de la Hesse (Allemagne) dont sont originaires les premiers habitants du domaine, et de Heim, demeure, village.
Le village a changé plusieurs fois de nom : Hessensheim, Hessheimen, Heesessh, Hessen.
L'occupation romaine du site est attestée par l'existence d'un cimetière de l'époque de l'empereur Valens, du IVème siècle, avec un important mobilier.
La présence d'un cimetière mérovingien témoigne de la continuité de l'occupation.
Il semble en effet que le pouvoir impérial fasse s'établir des mercenaires germains dans la plaine du centre Alsace.
Le village est ainsi colonisé par des Hessois.
Au Moyen Âge, le village est un fief de l'évêché de Strasbourg, tenu par les Landgraves de Werd, et à ce titre, partie du baillage de Marckolsheim.
Les armoiries de Hessenheim se définissent ainsi : d'argent à la bande de gueules dont la moitié dextre est fleuronnée et contre fleuronnée de sinople. En clair : le fond est blanc (argent) avec une bande rouge (gueule) ornée de fleurons verts (sinople). Il s'agit des armes de l'ancien bailliage de Marckolsheim appartenant à l'évêché de Strasbourg d'où la bande rouge.
Une église paroissiale est citée dans les années 1371, mais a été transformée vraisemblablement au début du 16ème siècle. C'est à cette occasion qu'un clocher-chœur semble avoir été construit ou modifié.
Au 18ème siècle, l'église fait l'objet d'une reconstruction qui trouve son terme en 1778. Déclarée insalubre et vétuste près de soixante-dix ans plus tard, elle est démolie en 1846, à l' exception du clocher-chœur, au profit d'un édifice plus ample déplacé légèrement vers le sud.
Amorcé en 1857 sous la direction de l'architecte de l'arrondissement de Sélestat, Antoine Ringeisen, le chantier ne s'achève que dans le dernier quart du 19ème siècle comme en témoigne l'inscription millésimée figurant sur le fronton du portail (1877). Une nouvelle horloge a été installée en 1875, et a été réparée en 1887 car elle devenait défaillante. Entre-temps, en 1883, le cloché est rehaussé d'un étage.
Le clocher est coiffé d'un ange du jugement dernier avec une trompette et l'horloge ne dispose que d'une seule aiguille.
Il y avait avant la Révolution un orgue d'auteur inconnu, qui a été réparé par Joseph Bergäntzel en 1782 et en 1845 par Antoine Herbüte de Marckolsheim.
Cet instrument a disparu lors de la reconstruction de l'église, car en 1844, l'architecte d'arrondissement avait qualifié l'ancienne d' "Insuffisante et sans caractère ; à reconstruire".
Dans une délibération d'une séance du conseil municipal du 10 février 1859, on constate que le maire de l'époque et ses conseillers étaient soucieux d'installer un nouvel orgue dans l'église.
C'est ainsi que contact a été pris avec un facteur d'orgues de Seltz, Joseph Stiehr.
C'est sur les recommandations de ce dernier que la commune de Hessenheim a racheté l'orgue toujours en fonction aujourd'hui, après plusieurs interventions.
Cet orgue a été construit en 1760 par Jean-André Silbermann pour l'église Saint Etienne de Rosheim.
Il a donc été remonté en 1860 dans l'église de Hessenheim. Et on suppose que c'est à cette période que les ornements supérieurs du buffet ont été ajoutés.
Le buffet est composé de 2 plates-faces et 3 tourelles, un dessin assez classique. Cependant, les tourelles latérales ont 7 tuyaux au lieu des 5 habituels.
La dernière rénovation date de 1999 a été réalisée par Daniel Kern.
Construite en 1910 par les sœurs Stéphanie et Pierrine Eck, ces dernières en ont fait don à la paroisse le 4 octobre 1917. Un temps laissée pour compte, la chapelle a bénéficié de divers travaux entrepris par les membres des Conseils de Fabrique successifs. Ce fut notamment le cas en 1992 avec une réfection extérieure, puis en 1997, année de réfection de la toiture. Une restauration de la statue de Bernadette a été entreprise en 1999, suite au vol dont elle avait fait l'objet.
Chaque 15 août, une veillée de prières et de chants
a lieu aux abords de la chapelle, en début de soirée.
Administrée en 1666, la paroisse a été placée sous le patronage de saint Laurent.
Le premier curé fut Théobald Jacobi.
Saint Laurent, est un diacre martyrisé sur un gril en l'an 258. Il est fêté le 10 août et est très populaire en Alsace.
Saint Laurent serait né vers 210 ou 220 en Espagne.
Laurent fut élevé au diaconat, en l'an 257, par le pape saint Sixte II, qui l'établit le premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine.
Le diacre saint Laurent fut mis à mort à Rome le 10 août 258, quatre jours après le pape Sixte II. Sa passion rapporte qu'il subit le supplice du feu sur un gril après avoir distribué aux pauvres les biens de la communauté chrétienne. Le Pape Damase fit graver sur sa tombe l'inscription suivante : « Les coups, les bourreaux, les flammes, les tourments, les chaînes, seule la foi de Laurent a pu les vaincre. »
Dans l'Eglise de Rome, Saint Laurent exerçait les fonctions de diacre.
C'est là qu'il présentait le sang sacré du Christ, et c'est là qu'il répandit son propre sang pour le nom du Christ. (...)
L'Apôtre saint Jean a mis en pleine clarté le mystère de la Cène du Seigneur lorsqu'il a dit : « Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » Saint Laurent a compris cela, il l'a compris et il l'a fait (...) Il a aimé le Christ par sa vie, il l'a aimé par sa mort.
A sa manière, Saint Laurent a montré que l'engagement de l'Eglise aux cotés des pauvres et de ceux qui sont exclus, rejetés et blessés était le chemin parfait à la suite du Christ.
Patron des pauvres, des cuisiniers, des pâtissiers, des archivistes, des bibliothécaires et des pompiers, Saint Laurent est très populaire en Alsace.
On dénombre en effet pas moins de 32 paroisses dont le patron est Saint Laurent.
Il y a des dictons liés à saint Laurent :
- A la Saint Laurent, résonne le premier son de trompe de l'hiver.
- Du soleil à la Saint Laurent, fruits abondants, vin excellent.